L'enfance de moi par moa...

17 juin 2005

Acte III

Moi : Salut !
Moa : Tu me lâcheras donc jamais ??
Moi : Si, un jour sans doute, au fin fond d’un ravin si tu continues à m’poser des questions aussi conne que toi encore !

Moa : J’ai rien dit…
Moi : J’aime mieux ça ! Alors comment as-tu passé ta soirée ??

Moa : Bah je suis allé dehors, dans mon jardin. Puis j'me suis allongé dans l'herbe et j'ai regardé le ciel… j'essayais de rêver, enfin j’crois… de m'imaginer dans un autre monde… mais mes parents m'ont vu et m'ont engueulé comme quoi, j'étais cinglé, et que je salissais mes fringues à rester comme ça dans l’herbe, et qu'il faisait froid et que j'avais intérêt a rentrer vite fais....

Moi : …
Moa : Ah les adultes… comment leur faire comprendre que parfois, il nous arrive de vouloir nous retrouver seul avec nous même, et de ne plus vouloir penser à quoique ce soit de réel et de matériel...
Moi : C’est ça c'est les parents ............pas toujours compréhensifs !
Moa : Après j'suis allé dans ma chambre, j'ai mis une petite musique douce à fond (« La liste de Schindler »), et j'ai refais la même chose, mais sur mon lit, la tête au pied du lit a regarder le ciel.... et puis mes parents sont montés, et puis m'on pris la tête, sur le fait que j'mettais la musique trop fort et que si j'voulais dormir, il aurait fallu que j je l'éteigne...une nouvelle fois...manque d'imagination de la part des adultes !
Moi :Parce que t’es pas un adulte ?

Moa : Nan.

Moi : Humm…
Moa : De mon point de vue...l'enfance ne se limite pas à un age limite fixé par les gouvernants...je ne veux pas grandir et rester un enfant....
Moi : Ok Peter Pan!!

Moa : (continuant à parler sans faire attention a la dernière remarque de « Moi »)Le début de l'age adulte, je le considère com la mort de l'enfant qui réside en nous...
Moi : Philosophe ?

Moa : Disons plutôt que durant les très cours instant, ou j'ai pu m'abandonner dans mes pensée, j'me suis mis à réfléchir comme je ne l'avais jamais fait....

Moi : Et pour en arriver où?

Moa : Les adultes font peser sur les enfants une charge tellement lourde, comme si on demandait à un gosse qui viendrais de naître de sauver le monde....trop de charge et de responsabilité. Alors forcément on se sent oppressé ! Le monde dans lequel on vie nous semble alors devenir notre ennemi contre qui l’on doit lutter chaque jour.

Moi : Contre qui ? Et quoi ?

Moa : Contre des choses qui on forgé cette société, inégalitaire, matérialiste, et qui passe son temps a s'autodétruire…l'homme est le seul être vivant qui chasse pour autre chose que se nourrir… il chasse parce que c'est dans sa nature de vouloir dominer et asservir…
Moi : Pour une fois je ne vais pas être optimiste mais on n'y peux rien! Toi comme moi…il faut savoir l'accepter et vivre avec !
Moa : Justement… c'est ce genre de manière de penser, qui fait que l'enfant meurt... et laisse place à l'adulte qui est en nous…
Moi : Ce qui veut dire ? Que toa et moi nous y sommes passés à raisonner comme ça?

Moa : Toi sens doute… moi je n'ai pas encore abandonné l'idée que cette société peut changer et évoluer pour devenir quelque chose de plus égalitaire, où le mot d'ordre serait l'entraide, et non la survie au détriment d'autrui...

Moi : …
Moa : Ce qui fait d'moi un idéaliste j'le sais bien mais bon… on peut toujours rêver !
Moi : …

Moa : Humm… je crois que j'ai vraiment trop cogité aujourd'hui..... pas bon pour moi les exams !

Moi : Pas bons pour personne! Lol
Moa : Pour une fois, je crois que je suis d’accord avec toi…
Moi : Comme quoi… c bien, tu progresses…
Moa : J’me demande si c’est pas plutôt le contraire…